Waraniéné, le village des tisserands : histoire, activité, chiffres et caractéristiques
Histoire
Waraniéné est un village situé à environ 5 km au nord de Korhogo, dans le nord de la Côte d'Ivoire. Son nom signifie "endroit sans fétiche" en sénoufo. L'histoire du village est intimement liée à l'art du tissage, transmis de génération en génération depuis des siècles. Les tisserands de Waraniéné sont réputés pour leur savoir-faire et la qualité de leurs créations.
Activité
L'activité principale de Waraniéné est le tissage artisanal. Les tisserands, exclusivement des hommes, travaillent sur des métiers à tisser traditionnels pour créer des bandes de tissu étroites (12 à 20 cm de large). Ces bandes sont ensuite assemblées pour confectionner divers articles :
Vêtements: chemises, pantalons, robes, boubous, etc.
Couvertures: couvertures de lit, de canapé, etc.
Accessoires: sacs, ceintures, etc.
Les motifs et les couleurs utilisés sont variés et s'inspirent souvent de la culture sénoufo.
Chiffres
Il est difficile de trouver des chiffres précis sur le nombre de tisserands à Waraniéné, mais on estime qu'ils sont plusieurs centaines. Le village compte également d'autres artisans, notamment des potières et des forgerons.
Caractéristiques
Savoir-faire ancestral: Le tissage à Waraniéné est un héritage culturel précieux, transmis de père en fils.
Technique unique: Les tisserands utilisent une technique particulière consistant à assembler des bandes de tissu étroites.
Motifs et couleurs: Les créations sont caractérisées par leurs motifs géométriques et leurs couleurs vives.
Matières premières locales: Le coton utilisé pour le tissage est souvent cultivé dans la région.
Importance économique: Le tissage est une activité économique essentielle pour le village et contribue au tourisme local.
Visiter Waraniéné
Si vous êtes de passage à Korhogo, ne manquez pas de visiter Waraniéné pour découvrir cet artisanat unique. Vous pourrez observer les tisserands au travail, acheter leurs créations et en apprendre davantage sur leur histoire et leur culture.
Page 156 de mon livre "Balades Ivoiriennes"
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